Chaque dossier est décrit selon les principes de la norme ISAD-G, norme internationale pour la description des dossiers d’archives. En décrivant l’objet du dossier, l’action administrative qui l’a produit et la typologie des pièces qui le composent, nous pouvons donner accès au contenu du dossier en quelques lignes, de manière aussi synthétique et précise que possible. La norme n’est pas évidente à s’approprier de prime abord mais au bout de quelques mètres de dossiers classés, tou.te.s les membres du chantier savent aujourd’hui l’utiliser.

Une fois qu’un dossier a été décrit, nous l’intégrons dans une base informatique de récolement de type fichier Excel, nous lui donnons une cote et nous le mettons en boîte.
C’est ainsi que petit à petit, le fonds est traité. A la fin du chantier, quand nous aurons un bon aperçu de contenu du fonds, nous établirons un plan de classement qui rendra compte de la logique de production documentaire de l’administration du Commissariat général au plan et nous y intégrerons les différentes cotes à leur juste place. Nous n’aurons plus qu’à harmoniser les descriptions et nous pourrons communiquer l’inventaire aux lecteur.rice.s qui pourront désormais exploiter le fonds pour leurs recherches.

Du côté de la collection de cartes que nous avions commencé à traiter hier, les travaux ne sont pas en reste et une équipe a pu commencer à estampiller les documents en attente de pouvoir les conditionner. Mais nous vous gardons encore quelques surprises à ce sujet !

Ce soir, à la fin de la journée, un total de 4 mètres linéaires supplémentaires avait été décrit, coté et mis en boîte et tout comme hier, nous pouvons dire que nous avons trouvé notre rythme de croisière !
Nous remercions toute l’équipe pour son investissement : 8 mètres linéaires en deux jours, c’est un très beau résultat !