Une première version de l’instrument de recherche.
Jeudi a été notre ultime séance de travail sur le fonds du commissariat général au Plan - le vendredi étant férié, comme en France. Pendant toute la journée, nous avons ajouté au fichier de pré-inventaire les dossiers que les participant
e s au chantier terminaient de décrire. En parallèle, pour établir une première version de l’instrument de recherche à partir de ce fichier, l’atelier « plan de classement » a été lancé en fin de matinée.Ce travail parfois fastidieux a néanmoins été accompagné par la musique enthousiasmante d’un groupe de trompettistes qui paradaient dans le marché adjacent au bâtiment des Archives…comme tous les jours, les musiciens ont fait un arrêt presque sous nos fenêtres, pour le plus grand bonheur de nos oreilles ! Nous n’avons pas résisté à l’envie de vous partager une petite vidéo de ce moment, tournée depuis l’une de nos salles de travail.
Suite aux discussions des journées précédentes, nous nous sommes mis
es d’accord sur une organisation intellectuelle des dossiers relativement sommaire, construite en 4 parties :- Administration générale du Plan ;
- Projets de développement ;
- Plans pluriannuels ;
- Politique commerciale ;
Nous avons ensuite attribué les articles entre deux groupes afin de répartir ceux-ci dans les différentes parties. Ce format d’atelier a été fécond : il a suscité une implication de tout
e s les participant e s, tout en permettant d’affiner le plan avec l’ajout de sous-parties. Par ailleurs, cet atelier pratique a apporté des réponses à certaines interrogations relatives à la production d’un instrument de recherche qui étaient restées en suspens depuis le début du chantier.Au cours de l’après-midi, un travail de restitution a été mené auprès des deux groupes pour valider les choix faits et les reporter dans un nouveau fichier Excel - première version du répertoire méthodique. Le processus n’était pas terminé à l’heure de la fin de la journée, mais tout le monde a tenu à rester une heure supplémentaire, dans la bonne humeur, pour achever le travail !

Cette première version de l’instrument de recherche reste bien sûr provisoire : plus de 30 mètres linéaires doivent être encore décrits et le plan de classement pourra être peaufiné. Les collègues des Archives nationales de Madagascar se réuniront la semaine prochaine afin de poursuivre le chantier.

Rendez-vous avec le Service de coopération et d’action culturelle de l’ambassade.
Au cours de cette même journée, Fabien s’est rendu à l’ambassade, avec Claudine, directrice des Archives nationales et Lily, coordinatrice du projet Fama, pour rencontrer Patrick Bosdure, Conseiller de coopération et d’action culturelle de l’ambassade de France à Madagascar. Le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères est le financeur de notre chantier école, ce rendez-vous nous a donc permis de présenter les beaux résultats du travail accompli, mais aussi de parler de l’avenir et de la perspective de nouveaux projets en collaboration avec nos collègues malgaches.