Direction le dépôt central des Archives communales de Ouagadougou, dans le quartier de Tanghin, au nord de la capitale burkinabé, théâtre d’opération de ce 2e chantier-école après celui mis sur pied l’an passé auprès du Gouvernorat des Hauts-Bassins à Bobo-Dioulasso.
Après une brève cérémonie de lancement en présence du chef de cabinet du maire de Ouagadougou, les présentations ont pu être faites entre les différents participants :
- les deux archivistes d’ASF-France ;
- les deux archivistes communales (MME. Téné Ouattara, chef de service et Sidonie Ouedraogo) ;
- des personnels de la mairie venus en renfort ;
- 8 étudiants de 1er cycle de la formation Archives de l’ENAM, l’Ecole nationale de l’administration et de la magistrature.
Une visite du bâtiment a été effectuée, permettant d’évaluer le travail qui attend la mission.
Décision a été prise de ne pas traiter les « semi vracs » rassemblés par services versants ou par thématiques mais de lancer le chantier du vrac complet, constitué de documents ramassés dans un précédant dépôt touché par les inondations de 2009 et de versements sauvages. Ce vrac occupe approximativement 210 mètres linéaires, dans le local de conservation du rez-de-chaussée.
Deux équipes ont été constituées afin de traiter les archives en simultané dans deux espaces de tri équipés pour la circonstance en plans de travail et étagères.
Le traitement a pu débuter, permettant de montrer aux étudiants notamment comment aborder un vrac et s’organiser. Cela a aussi été l’occasion d’aborder des questions archivistiques telles que l’utilisation de tableau de gestion, les bordereaux de versement... qui étaient étrangères aux étudiants « direct » (ceux inscrits à l’ENAM en formation initiale sans parcours professionnel préalable).
Le début du tri a permis de se rendre compte que beaucoup de documents sont altérés, qui par l’eau, qui par la poussière et que des éliminations vont être nécessaires pour les plus touchés.