La tête et le sac sont remplis de souvenirs : c’est le jour du départ. Nulle part on ne me dit « adieu » mais plutôt « à l’année prochaine ».
Certains ont découvert tardivement la possibilité de faire la formation et regrettent de ne pas avoir pu y participer. Du côté des présents, sur les 16 évaluations de satisfaction que j’ai reçues, à la question « remarques et suggestions », la demande de renouvellement et prolongement de la formation revient à 8 reprises. La nécessité du suivi est aussi souvent évoquée. Le rapport final est encore à peaufiner mais il est certain que le projet ne doit pas s’arrêter là.
J’arrive à Douala après 4 heures de route.

Alors que l’aventure se termine bientôt, deux dernières surprises m’attendent encore. Alain Blaise Fotso et Charlotte Dompnier, deux membres de l’ONG Planète Urgence, sont de passage à Douala et me proposent de nous retrouver. Autre coïncidence, Matiyem Kadjio, le président de l’Association des professionnels de l’information documentaire du Cameroun pour l’Afrique (APIDCA) me signale qu’il est également dans les parages. En quelques minutes, j’organise une rencontre collective afin d’échanger sur la mission de formation aux techniques d’archivage et ses perspectives.

L’occasion est idéale pour les deux associations de se rencontrer et évoquer dans le même temps la participation d’Archivistes sans frontières dans ce projet. Le Cameroun ne manque pas de ressources pour faire la part belle aux archives et mener des actions sur le terrain. Un chapitre se clos ici mais le livre n’est pas terminé.
Affaire à suivre...