Jour 3 : 3 novembre 2023

Bacongo, nous voilà de nouveau

Aujourd’hui le programme de Vincent et Marie consiste à assurer le suivi de la formation de numérisation proposée en 2019 et à rencontrer la Ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs.
2023-11-06T08:08:54Z

Suivi de la formation de numérisation

Arrivés le matin aux Archives nationales sur le site de Bacongo, nous redécouvrons les lieux et prenons la mesure des évolutions depuis 2019. Il faut se souvenir que, lors de notre dernier passage, le bâtiment était en fin de travaux et ne comportait alors ni mobilier, ni les fonds d’archives de l’AEF.

Un portail sécurisé et l’enseigne du service
Des rayonnages remplis et bien rangés
Une salle de lecture équipée d’ordinateurs et de scanners

Nous rencontrons plus particulièrement Varès Ibalak, Lydie Nzassi et Gaston Akondzo, qui sont chargés de la numérisation sur site.
Lydie et Gaston avaient suivi la formation en 2019. Varès, recruté ensuite, est l’informaticien du service et pilote les opérations de numérisation.
Varès nous apprend que, à plein régime, plus de 1 200 vues par jour peuvent être réalisées par l’équipe au complet.
Nous décidons de nous répartir les rôles :

  • Vincent demande à Lydie et Gaston de lui montrer comment ils procèdent pour la numérisation, de la prise de vue à l’indexation. L’objectif est de savoir si le protocole défini en 2019 est bien appliqué et s’il nécessite des ajustements.
  • Marie prend du temps avec Varès pour faire le point sur le matériel, sa configuration et les améliorations possibles.

Le bilan de Vincent :
L’étape de la prise de vue est acquise par l’ensemble de l’équipe. La description-indexation est à améliorer et le protocole à mettre à jour pour correspondre au plus juste aux moyens matériels et humains et à leurs pratiques.

Le bilan de Marie :
Il semblerait que les onduleurs n’aient pas le temps de recharger, ce qui ne permet pas de compenser les baisses de tension. Les Archives nationales ont fait l’acquisition d’un serveur NAS, vide pour le moment : il serait urgent d’y transférer les fichiers de numérisation pour assurer leur sauvegarde. Quelques paramètres du scanner ont été changés ; il reste des améliorations à mettre en place.
À noter que cette session matinale a été émaillée de nombreuses baisses de tension électrique engendrant la coupure des ordinateurs.

Rencontre avec la Ministre

Madame Lydie Pongault [1], ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs, nous a reçu en compagnie de Samuel Kidiba, son conseiller patrimoine et archives, ainsi que de Brice Owabira et Myriam Boyer.
Après un rappel sur le rôle de l’association Archivistes sans frontières et les précédentes missions effectuées, nous présentons les objectifs de la mission 2023, le planning prévisionnel et nos premières constatations faites à Ouenzé et à Bacongo. Les quelques points problématiques sont évoqués ensemble : l’infestation de certains documents conservés à Ouenzé, les besoins en conditionnements (boîtes, chemises), l’absence de matériel informatique pleinement opérationnel et la nécessité de formation pour que des agents des Archives nationales se sentent plus à l’aise pour travailler sur ordinateur.
Nous sentons la Ministre et son conseiller très sensibles au patrimoine archivistique du Congo et à l’écoute des projets colossaux qui attendent les Archives nationales du Congo, à Brazzaville mais aussi à Pointe-Noire.
Une restitution de notre travail leur sera faite en fin de semaine prochaine, avant notre départ.

Logistique et pause

Nous nous dirigeons ensuite vers l’aéroport afin d’acheter les billets pour le voyage à Pointe-Noire et, croyez-le ou non, ce ne fut pas si facile ! Après une pause déjeuner en face de Kinshasa (qui est quand même à au moins 5 km) et avoir admiré le fleuve, nous décidons de rentrer à l’hôtel afin de commencer à rédiger les supports de formation.



 

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