Les ouvriers carreleurs, affairés à la rénovation de la terrasse de ma location, font attention à ne pas faire trop de bruit. Je poursuis en effet les dernières prises de contacts téléphoniques. Au Sénégal, c’est le moyen d’échange le plus efficace. Je crains que mes mails, de retour en France, obtiennent assez peu de réponses.
Service Social International – Afrique de l’Ouest
La semaine dernière, j’avais tenté de joindre Abena Yamoah du Service Social International – Afrique de l’Ouest (SSI-AO).
En partance sur Saly, où elle devait rester plusieurs jours, elle ne pouvait pas m’accorder de temps et était désolée de ne pouvoir m’accueillir dans son bureau. Néanmoins, elle m’avait proposé de la recontacter par téléphone avant mon départ. C’est ainsi qu’à mon dernier jour et durant plus d’une demi-heure elle m’a exposé le rôle du SSI-AO et a répondu, dans la mesure de ses connaissances, à toutes mes questions autour de la coordination entre le SSI et la DESPS, les relations avec les pays des parents adoptants, la place du SSI-AO dans les circuits d’adoption et les éventuelles productions de documents...
Réseau Afrique de l’Ouest pour la protection des enfants
Elle m’a ensuite mise en relation avec Birame Ndiaye, éducateur et coordinateur Sénégal au sein du Réseau Afrique de l’Ouest (RAO) pour la protection des enfants. Nos échanges autour de la prise en charge des enfants vulnérables (enfants des rues, avec des problèmes comportementaux...), de l’identification à l’intégration, ont été très enrichissants. Malheureusement, son périmètre d’intervention est limité aux enfants non adoptables.
La Pouponnière Médina
Dernières tentatives également pour joindre la Pouponnière de Dakar : téléphone, mails... tous les essais sont restés vains.
Il aurait été en effet intéressant d’avoir les retours d’expérience et sentiments de ces sœurs et du personnel de cet organisme, en premier niveau des procédures d’adoption.
... La fin d’un début !
Le temps a filé et l’heure du départ est arrivée. Les valises sont faites, les au revoir également. Le taxi est à l’heure. Nous prenons la route. Dans une petite heure, je serai à l’aéroport... et dans une douzaine d’heures, chez moi.
Cette aventure s’achève, non pas comme un livre que l’on ferme, mais plutôt comme un premier chapitre à une nouvelle grande histoire pour ASF-France.