Vendredi 14 septembre
Il pleut... et au Burkina Faso, ce n’est pas un détail. Alors que notre temps est compté, tout s’est arrêté ! Alors patiemment, nous attendons...
Le chauffeur n’est pas là... nous attendons studieusement
Après une bonne heure d’attente, nous sommes enfin de retour sur le site de traitement... le travail peut reprendre.
Ce n’est que très récemment, faisant suite au déplacement préparatoire de la mission par Christine Martinez et Marc Trille, que le gouverneur a permis l’amélioration des conditions de conservation dans le local d’archives en y faisant :
- monter une climatisation,
- poser des vitrages aux fenêtres.
Ces « petits » aménagements sont un luxe dont les locaux d’archivage précédemment visités ne peuvent se prévaloir. Mais la poussière n’a pas disparu pour autant. Toutes les boites sont recouvertes de cette terre rouge si caractéristique au Burkina. Portée par le vent lors de la période sèche, elle s’incruste partout.
Le masque s’impose, de même qu’une opération rapide et collective de dépoussiérage, avant de faire entrer les documents dans le local de travail.
Les documents s’entassent partout dans la pièce, nous avons du mal à nous déplacer. Nous décidons de répartir tout ce vrac en trois piles distinctes. Pour une question pratique de gestion de l’espace, nous ne procédons à ce stade à aucun classement.
Pour autant, les documents antérieurs à 1960 sont directement extraits afin d’être traités avec les archives de la période coloniale. Il y aura malheureusement quelques loupés que nous ne découvrirons qu’à la fin de la mission.
Beaucoup de documents sont en liasse. Nous espérons que ce vrac ne soit que « relatif » et que nous allons retrouver une structuration documentaire. Malheureusement, un examen plus fin nous révèlera que ce vrac est avéré et que ce regroupement de documents en liasse ne correspond à rien.
En fin de journée, la peau et les vêtements sont recouverts de poussière. Nous en avons également dans le nez, la gorge... La douche est salutaire !
Physiquement, cette journée a été la plus éprouvante de notre séjour jusqu’à maintenant. Heureusement, c’est le week-end !