Début de la seconde semaine

Aujourd’hui, nous descendons à nouveau aux archives du ministère. Des discussions avec des membres de l’équipe et le passage approfondi dans les salle nous fait mieux comprendre l’organisation actuelle. Basée sur l’urgence de sauvetage après séisme, elle n’est pas pour autant dépourvue de méthode, bien au contraire.
2013-02-28T14:32:58Z

Une équipe s’occupe en particulier des fonds « anciens », avant 1950 (et notamment la période de l’occupation américaine de 1915 à 1934). Une autre équipe s’occupe d’identifier les documents jusqu’en 1986 (date du départ de Duvalier fils). Deux personnes s’occupent des petites réparations et du conditionnement et enfin trois personnes s’occupent de la bibliothèque au rez-de-chaussée.

L’urgence n’étant plus la même nous travaillons à une organisation des salles et des équipes qui permettrait de fluidifier le circuit du document. Nos premières propositions conviennent à J.E. Milcé qui reste cependant dans la perspective de nouvelles catastrophes possibles (inondations avec l’arrivée de la saison des pluies notamment) et des travaux qui restent à mener sur la bâtiment (la toiture comporte encore des trous à certains endroits) et qui pourraient remettre en cause cette organisation. Nous restons sur l’optique d’un circuit « idéal » qui sera mis en place soit de suite soit progressivement en fonction des contraintes. J.E. Milcé préfère en effet avoir cette vision à terme plutôt que d’agir toujours dans l’urgence sans perspective.

En fin de journée nos prenons rendez-vous avec Jean-Wilfried Bertrand, le directeur des Archives nationales, qui nous recevra jeudi matin.
En soirée un orage imprévu vient ponctuer le repas dans un restaurant de Pétion-Ville. Fort et court comme souvent sous les tropiques. La surprise est telle que notre logeuse n’aura pas eu le temps de préparer sa cuve pour recueillir cette eau si précieuse.

Demain, nous resterons à Pétion-Ville afin de synthétiser nos premiers travaux et de s’attaquer au plan de classement. Nous avons embarqué pour cela les premières fiches d’analyses réalisées par l’équipe du MAE et avons ainsi assez d’informations pour commencer. Rester à Pétion-Ville nous épargnera en effet plus de deux heures de trajet, tarif minimum quotidien pour l’aller-retour aux archives du ministère, pourtant éloignées seulement d’une dizaine de kilomètres.



 

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