Le rendez-vous est donné à 9 heures, ce lundi matin, pour rencontrer nos interlocuteurs ivoiriens de l’ACACI. Je suis reçue dans le bureau de Monsieur LATH Mel Alain Didier, secrétaire exécutif et directeur de la structure, accompagné par Monsieur KAMATÉ Mohamed, sous-directeur de la documentation et des archives.
Après les traditionnels échanges de nouvelles, nous nous engageons dans une discussion autour de la question de l’adoption. Mes interlocuteurs me présentent la structure qu’est l’ACACI (organisation interne, missions) ainsi que le processus d’adoption en Côte d’Ivoire, à la fois pour les nationaux et pour les internationaux.

Très rapidement, la conversation se concentre sur la question des archives et des dossiers d’adoption. La gestion de ces derniers est double :
- la partie administrative est dévolue à l’ACACI ;
- la partie judiciaire aux tribunaux.
Messieurs LATH et KAMATÉ m’orientent très rapidement sur les nombreuses difficultés qu’ils rencontrent dans la gestion, la conservation, la recherche d’informations et la communication de ces dossiers au quotidien. Ils me présentent le circuit suivi dans la constitution d’un dossier, les pièces conservées dans les dossiers ainsi que les outils à leur disposition pour assurer le suivi des informations.
Visite des locaux et espaces de conservation
Je suis ensuite invitée à les suivre pour un tour rapide des locaux et des équipes présentes. Cette visite me permet de découvrir les lieux de stockage des dossiers d’adoption à l’ACACI et le mode de classement retenu. J’apprends que l’ACACI ne conserve dans ses murs que les dossiers pour la période 2015-2022 et que les dossiers antérieurs sont conservés à la Direction de la Protection de l’Enfance pour des questions de place. C’est cette direction qui avait en charge la question de l’adoption en Côte d’Ivoire, avant la création de l’ACACI en 2020.
Cette balade interne est aussi l’occasion d’envisager la question de l’aménagement possible de futures pièces dédiées aux archives au sein de l’ACACI et du rapatriement, à terme, des archives en provenance de la Direction de la Protection de l’Enfance.
Une 1e journée bien riche
Cette matinée a été extrêmement riche d’informations à « digérer » et à organiser pour permettre de prévoir les prochains rendez-vous et tâcher d’entrer plus en profondeur dans certains aspects de la procédure, pour mieux comprendre leur impact sur les archives. Un après-midi studieux dans un bureau gentiment réservé et climatisé clôture cette première journée.
