Arrivés à Rome, dans le palazzo via Cavour où se situe le siège de l’association, nous retrouvons M. Maiuri, le secrétaire et le concierge.
Ils ont évacué, tout au long de l’année, les documents que nous avions décidé d’éliminer, nous dégageant ainsi un grand espace de travail.
Traitement du fonds Italica Gens
Pour cette première journée, nous nous concentrons sur le fonds « Italica Gens », composé de documents relatifs à l’assistance aux émigrés italiens à l’étranger. Nous allons nous intéresser aux liens entre l’Italie et les États-Unis, où les Italiens, déjà nombreux, sont encouragés à peupler les terres isolées des plaines américaines.
Nous commençons donc par reprendre le classement de ce fonds, déjà prétraité en 2019 et 2021. Nous allons rentrer maintenant dans son classement détaillé.
Ce travail est urgent : c’est un des fonds les plus précieux de l’association, et son état est préoccupant.
Nous attaquons par la partie la plus en vrac : la correspondance. Particulièrement, celle entre les familles restées au pays et des parents dont elles n’ont plus de nouvelles. Les courriers transitent par le siège d’Italica Gens à Rome et son antenne new-yorkaise, créée en octobre 1910.
Nous avons trié plus de 1 300 pièces aujourd’hui.
Une documentation originale
En plus des demandes de recherches, nous trouvons de nombreux documents (années 1910) promouvant la fertilité des terres américaines.
Les Italiens sont fortement encouragés à venir s’installer pour acquérir fermes et terrains agricoles. Ils profitent pour cela d’une large documentation séduisante et de démarches facilitées.
L’antenne new-yorkaise d’Italica Gens répertorie :
- les parcelles et les ranchs à vendre,
- les bonnes affaires,
et cherche des candidats à leur acquisition.
Elle fait le lien entre les promoteurs américains et les émigrés. Elle s’assure de leurs connaissances en la matière, de leur solvabilité et de leur respectabilité.
Nous repartons ce soir avec les premiers bulletins d’Italica Gens retraçant sa genèse, pour parvenir à démêler définitivement cet imbroglio associatif !