Dans la première partie de la matinée, nous terminons la saisie des fiches des derniers cercles et l’analyse du supplément du cercle de Fada N’Gourma que nous avons trouvé hier avec le traité de protectorat. Quand on nous annonce enfin l’arrivée du rouleau de papier kraft... Aussitôt je conditionne le premier registre et je me trouve entouré par toute l’équipe qui n’a jamais vu ou pratiqué cette opération. Chacun essaie à tour de rôle et le groupe donne des notes suivant la bonne tenue ou non de la liasse.
Quand tout est terminé, nous prenons le temps d’échanger sur ce que les élèves retiennent de cette expérience. C’était pour beaucoup le premier classement d’archives anciennes coloniales, et ils ont apprécié la portée historique de leur travail, le fait de sortir ces archives de l’ombre et de les faire connaître. Ensuite il y eut beaucoup de questions sur l’avenir du métier d’archiviste au Burkina et sur le fait qu’il est souvent dévalorisé par rapport à d’autres professions. Un bon échange et un bon esprit de toute l’équipe, qui pense que pour évoluer dans le bon sens, il convient de grouper toutes les forces des jeunes professionnels et de faire preuve d’initiatives !
Demain, nous attaquons la formation sur l’audit de la fonction archives du CNRST.