La personne chargée de ce service étant absente et dans l’impossibilité de nous rejoindre malgré l’appel téléphonique de son directeur, nous n’avons pu voir que la première pièce de ce service équipée de scanners, de postes d’ordinateurs qui permettent d’écouter les bandes audio, mais ce matériel est en mauvais état et ne sert pratiquement plus. La salle de conservation est fermée à clé, impossible de rentrer.
La seule bonne nouvelle, de cette visite est que les photos, dont nous avons pu voir quelques échantillons, sont classées et une bonne partie numérisées. Pour le reste, nous avons avec un employé échangé nos numéros de téléphones pour éventuellement revenir voir le local lorsque le responsable sera là. Mais, l’échec de ce déplacement, pourtant prévu et voulu par les directeurs, ne m’incite pas à continuer. Dans mon rapport de mission que j’adresserai au Délégué général du CNRST, je préciserai que notre travail doit se faire avec l’entière collaboration des services concernés, ce qui ne me semble pas le cas ici.
Retour à notre chantier. A la fin de la journée, nous avons terminé la saisie, il reste la cotation et le conditionnement des liasses et des registres. Le papier kraft arrivera peut-être demain pour couvrir les registres qui ne rentrent pas dans les boîtes d’archives. Pendant que nous travaillons dans cette salle, les employés de la bibliothèque mettent un peu d’ordre à côté dans la salle de conservation et surprise : deux liasses du cercle de Fada N’Gourma qui avaient été égarées au milieu des brochures er publications. Et là surprise encore ! Le traité de protectorat de la région de Bama signé en 1895 entre le représentant de la République française et le chef de Bama.


Malgré notre déception de devoir tout recoter ou bien de créer un supplément, nous sommes quand même contents d’avoir découvert de tels documents !