Mercredi 12 septembre.
A 10h du matin, après deux nouveaux transferts d’archives, un temps protocolaire nous attend, celui de l’annonce de l’ouverture officielle du chantier-école prononcée par le gouverneur Antoine Atiou en présence de personnalités locales, représentantes de diverses administrations telles que :
- la mairie,
- le Conseil régional,
- la Direction Régionale des Routes et Transport et
- le Haut-commissariat.
Pour l’occasion, notre local de travail est transformé en salle protocolaire.

Marc Trille, notre chef de mission, prononce alors le premier discours. Il présente la mission, ses objectifs et ses perspectives.

La parole est ensuite donnée au gouverneur qui exprime son vif intérêt pour les archives. La presse locale, écrite et audio-visuelle, est présente pour couvrir cet évènement.

Nous reprenons ensuite le travail alternant entre transfert d’archives, dépoussiérage, premier tri chrono-thématique et classement.
Nous sommes répartis en trois groupes :
- 1e groupe : Sihem, Sovannara, Adèle et Anatole sur les archives coloniales.
- 2e groupe : Marc, les archivistes du gouvernorat et de la mairie sur les archives du Haut-commissariat (1960-2004). Le groupe s’attaque à un fonds important en vrac qui nécessite une analyse rapide, pièce à pièce.
- 3e groupe : Jérôme, les étudiants de Koudougou et les volontaires sans formation en archivistique sur le classement chronologique et la cotation du journal officiel.
L’archiviste de la Direction régionale des transports, Hervé Sib et un nouveau volontaire du gouvernorat, Jean-Marc, viennent renforcer l’équipe. Avec ces nouveaux participants, nous atteignons désormais la vingtaine de stagiaires.

Le soir-même, un premier reportage est diffusé. Ce dernier a déclenché une prise de contact entre le président de l’université de Bobo (qui ne dispose pas de formation en archivage) et le gouverneur. Le lendemain, un article paraitra également dans la presse locale.
Le voyage est également fait de découvertes... Le hasard nous amène dans un maquis-pizzeria tenu par patron espagnol pour diner le soir. Savourer une pizza au beau milieu du Burkina Faso nous donne une étrange sensation. Nous apprenons à cette occasion qu’il n’est pas rare de trouver ce plat dans le pays.
