Mercredi 7 avril

2013-03-07T14:42:40Z

Aujourd’hui la formule de travail à deux équipes continue d’avoir nos faveurs. Christophe et Thierry continuent le traitement des documents dans les bureaux des services financiers. Nous devons d’abord acheter de la ficelle, tâche apparemment simple, mais qui nous entraîne avec un membre de la CDE dans des quartiers un peu louches où le khat se revend à tous les coins de rue.

Les négociations pour quelques mètres de ficelles aux couleurs fluo s’éternisent et nous revenons avec notre butin chèrement acquis. Après la reprise de quelques liasses traitées un peu rapidement la veille nous continuons le traitement des documents issus du sous-sol de la gare. Lors d’une rencontre fortuite, les encouragements de M. Breahnou, directeur financier qui avait été notre contact principal de la Compagnie en 2007 (avec M. Mekonnen), nous redonnent du cœur à l’ouvrage. A la fin de journée il ne reste plus que quelques mètres à traiter. En parallèle, l’autre équipe prend en charge l’écriture et la finalisation des documents. Cécile et Paul se rendent à la NALE pour revoir la version finale du contrat de transfert et intègrent sur place les ultimes corrections avec l’aide d’Ahmed. Le document est déposé en version papier au secrétariat du DG de la Cie, Tium TIKE. Un exemplaire est transmis par email à Atkil Assefat, DG de la NALE. Il répondra l’après-midi même, satisfait à la première lecture, nous précisant qu’il le transfert immédiatement au juriste de la NALE pour revue et retour rapide par email. L’histoire et les échanges électroniques (contrat et blog) ont donc eu rendez vous à Addis Abeba pour le meilleur ! Laurent saisit l’inventaire traité la veille et le remettra a Thierry et Christophe au cours du déjeuner afin qu’ils puissent travailler avec un document plus facile. Ils sont partis le matin avec seulement des photocopies de l’écrit de la veille. Pas top car 5 écritures différentes : il était alors nécessaire de mettre le turbo pour profiter de l’inespérée disponibilité du pick up. Les quelques courts de paléographies de nos années d’études n’ont pas été inutiles pour relire….

Après un passage à Gerbal pour admirer les progrès de leurs coreligionnaires, Cécile, Paul et Laurent prennent place à l’arrière de la salle de restaurant du RAS Hotel, avec une lumière digne d’un sous-sol, solidaires de leurs compagnons de mission qui poursuivent le traitement, pour rédiger une première version du rapport. La dispersion de l’équipe dans quelques heures / jours, la spirale infernale de la reprise pouvant entraîner oubli voire erreurs. Il est donc essentiel de profiter de la bonne avancée de la mission pour mettre noir sur blanc les premiers constats du rapport. Le plan, les souvenirs et les mots viennent rapidement, les journaux de voyages nous aident à composer une première trame du rapport que nos amis reliront, corrigeront et complèteront : les difficultés, les démarches diplomatiques, l’harassement du transports des dossiers à la main, en brouette, en pick up, le goût de la poussière mais aussi la qualité des interlocuteurs, les poignées de main encourageantes et les perles archivistiques et iconographiques nous surprennent. La mission est riche en actions et en résultats !!!

La Cie des archivistes



 

ASF-France ?
 

La section française d’Archivistes sans frontières (ASF-France) est membre d’ASF-International, créé en 1998 par des collègues catalans et qui dispose aujourd’hui de statuts internationaux.
En savoir plus

Adhérer / Participer
 

ASF-France est une association sans but lucratif dont le fonctionnement et les activités dépendent de l’investissement personnel des membres, du soutien financier de partenaires et de subventions institutionnelles.
En savoir plus

Faire appel à ASF ?
 

La section française d’Archivistes sans frontières (ASF-France) intervient pour mener à bien des opérations ou activités qui répondent aux principes et valeurs énoncés dans ses statuts. Ses membres interviennent de manière bénévole.
En savoir plus

 

Archivistes sans frontières | ASF-France