Cette troisième journée commence par une nouvelle visite surprise à Asrat Mekonen (Directeur administratif et juridique de la Cie) afin de recueillir ses impressions sur le projet de contrat de dépôt que nous lui avions remis hier. Il nous indique qu’il n’a pas réussi à en parler avec son conseiller juridique et nous fait comprendre que nous perdons notre temps avec lui et que nous devons discuter directement des suites de la mission avec le directeur général de la compagnie. Selon la secrétaire de ce dernier, nous pourrons le rencontrer demain matin à son retour de Djibouti.
Une fois de plus, nous ne parvenons pas à nous faire ouvrir les sous-sols de la gare. Il semblerait que la clef ait disparu. Nous devrons attendre que la clef soit retrouvée ou la serrure changée.
En fin de matinée, nous procédons à la vérification des dossiers traités lors de la première mission. L’idée est bonne car les dossiers ont été dérangés et certaines indications de cotes ont disparu.
En milieu d’après-midi, nous débutons le tri des archives stockées dans l’ancien bureau du directeur de la compagnie. Nous parvenons en fin de journée à mettre de côté les archives à verser des archives à éliminer, sous un épais nuage de poussière noire, à la lumière des lampes frontales. Un premier aperçu confirme la valeur du fonds avec notamment des dossiers sur les emprises, des contentieux, incidents, déraillements, vols/police de la Compagnie, des dossiers de travaux, des archives décisionnelles (AG, CA), ainsi qu’un volume très important de dossiers de personnel.
En cours de journée, nous tentons de joindre M. Perron, adjoint du conseiller culturel, sans résultat. Il sera absent jusqu’à jeudi. On parvient cependant à obtenir un rendez-vous avec M. Cohen, le conseiller culturel de l’ambassade, demain à 11 heures, grâce à Eloi Ficquet. En espérant qu’il puisse nous aider à débloquer la situation du côté de la compagnie .Suite au prochain épisode….
La Cie des archivistes