Bien que nous n’ayons pas ménagé nos efforts tout au long de la semaine, nous sommes déjà conscients en ce vendredi, dernier jour de la mission, qu’il nous reste énormément de travail.
Aussi, nous nous fixons d’emblée comme priorités d’achever les actions suivantes :
– Communiquer à M. Maiuri le nombre et le type de boîtes à commander pour la prochaine mission ;
– Finir de disposer dans la pièce dédiée aux archives les derniers dossiers traités et conditionnés la veille ;
– Transférer du bureau du président vers la pièce dédiée aux archives l’ensemble des articles réalisés par la société Archilogica (société d’archivage privée intervenue très brièvement sur les fonds il y a plusieurs années) ;

– Faire un point avec M. Maiuri sur les éliminations à effectuer afin d’optimiser l’occupation des espaces et lui expliquer en détail la manière dont nous avons rangé et identifié les archives dans le bureau ;
– Utiliser le temps restant pour poursuivre le traitement du fonds de l’ANSMI.
Nous avons fait un grand ménage dans le local dédié aux archives : depuis plusieurs décennies s’entassent un grand nombre d’objets et de documents qui n’y ont pas leur place. Nous avons passé plusieurs heures à jeter quantité de téléphones antiques, publications imprimées en centaines d’exemplaires, papeteries datées, objets religieux…

Au milieu de tout cela, nous retrouvons des archives égarées : nous prenons le temps de les réintégrer dans leur fonds d’origine (fonds photographiques, Italica Gens ou Opera Bonomelli) et nous nous dégageons un nouvel espace. Cette tâche, laborieuse, chronophage mais nécessaire, a été éreintante. Surtout avec la chaleur romaine. Nous déplaçons une quantité impressionnante de poussière, et un bon ménage a été nécessaire avant de continuer à installer les archives dans cette zone.
A la fin de la matinée, nous sommes en nage, mais le bureau du président s’est bien vidé.
Nous continuons à traiter le fonds de l’ANSMI tout l’après-midi. Nous prenons ensuite le temps de présenter à M. Maiuri le nouvel emplacement des documents de l’ANSMI.

Il est maintenant 18 heures. Le moment est venu pour nous de quitter les locaux de l’ANSMI. À un sentiment de frustration lié aux archives que nous n’avons pas eu le temps de traiter se mêle une grande satisfaction, compte tenu du travail énorme accompli en l’espace de cinq jours, résultat d’une grande entente entre nous et d’un vrai travail d’équipe.
Les classements des fonds de l’Italica Gens et de l’Opera Bonomelli maintenant effectués, la prochaine mission pourra porter exclusivement sur le fonds de l’ANSMI, pour lequel nous avons déjà élaboré un plan de classement et démarré le traitement. Elle sera notamment l’occasion d’affiner la partie du plan de classement dédiée au suivi des activités des œuvres. De ce que nous avons pu déduire de nos premières investigations montrant la qualité informationnelle des documents disponibles, un découpage précis par pays, puis par ville, puis par œuvre (écoles, hôpitaux, hospices) paraît envisageable.
La poursuite future de l’examen du fonds de l’ANSMI confirmera ou non cette première conclusion.