Groupe par groupe, nous avons fait un résumé de nos avancées respectives. Nous avons ensuite collectivement débattu sur la façon dont il nous serait possible d’améliorer et d’affiner notre traitement des différentes archives, afin d’avancer au maximum sur ce chantier-école 2022.
Ce fut également l’occasion de nous poser des questions au sujet des valorisations possibles.
Dans l’ordre des groupes :
On rembobine !
Nous pensons que la salle A, qui abrite les bobines de 16 et 35 mm, peut faire l’objet d’un traitement et d’un classement complet d’ici la fin de la semaine.
- Concernant les bobines de 35 mm :
Toutes les cotes ont été attribuées et référencées dans un tableur de type Excel. Comme déjà évoqué dans un compte-rendu antérieur, ces cotes ont été imprimées en format étiquette et en partie collées sur chacune des bobines, ainsi que sur les différentes armoires.
Ainsi, le travail concernant ces bobines arrive presque à sa fin.
- S’agissant des bobines de 16 mm :
Une première cotation pour les auteurs africains a été initiée. Deux armoires sont encore à prendre en charge pour l’attribution des cotes. L’idée serait également de créer un fichier unique, en regroupant le tableur contenant les cotes avec un fichier déjà existant au FESPACO et qui recense chaque film avec précision.
La priorité reste néanmoins de finir de coter et d’étiqueter toutes les bobines présentes dans la salle A avant toute chose.
Nous avons abandonné l’idée de traiter la salle B puisque, rien que pour les cassettes, on en compte plus de 5 000 ! Il a donc été décidé de reporter ce projet à l’année prochaine, sachant qu’un travail préliminaire devra être fait, au vu du nombre d’archives audiovisuelles à traiter.
À l’affiche !
Au tour des affiches ! Si le recensement de ces dernières, sur les fiches techniques, a considérablement avancé, il n’en reste pas moins un travail encore considérable à effectuer. Les affiches, en grand nombre, nécessitent un traitement alliant ordre et précision. Nous avons également décidé de transposer les fiches techniques sur un tableur, ce qui nous permet de faire nos recherches plus rapidement et de faciliter le classement à venir.
En parlant de classement, nous avons commencé à réfléchir à un ordre de classement logique, afin de faciliter les futures (et régulières) mises à jour. La logique est donc de commencer le classement en série A (comme Affiches), puis en sous-séries A1, A2, A3, etc., en fonction des différents types d’affiches (films, documentaires, dessins animés, séries, festivals). À l’intérieur de ces sous-séries, nous classerons ensuite - l’ordre n’étant pas encore totalement arrêté - par date, réalisateur, pays, etc.
Depuis 2015, les affiches des films au programme du FESPACO existent toutes également en format numérique. Il nous faut réfléchir à la façon de les associer au classement et les intégrer dans la base de données que nous sommes en train de constituer.
De ce fait, l’idée d’une numérisation des affiches papier est alors évoquée, mais cette dernière devra être faite par des professionnels, au vu des dimensions conséquentes de certaines affiches, pour lesquelles une simple photo avec un téléphone ne suffirait pas.
Pour la valorisation, nous avons identifié quelques belles affiches, qui pourraient faire l’objet d’une exposition thématique. Néanmoins, cela nécessiterait un budget assez conséquent.
Last but not least : les archives papier
En ce qui concerne le troisième groupe, pour lequel la série F a déjà été mise en place, nous travaillons sur trois répertoires différents (sous-séries 1F, 2F, 3F).
- Le premier est un répertoire (1F) que nous avons déjà évoqué dans un compte rendu précédent
- Le deuxième répertoire (2F) concerne les archives rassemblées dans le local, qu’il est déjà possible de coter avec un classement simple, en allant du général au particulier.
- Enfin, le troisième répertoire (3F) à traiter ciblerait les archives localisées dans le bureau de l’agent comptable. Un petit classement des boites pourrait démarrer dans le courant de la semaine.
Les profils du jour
OUATTARA Assétou
est adjointe en archivistique à l’IRA de Bobo. Elle vient de finir sa première année et va entrer en stage au SONABHY (Société nationale Burkinabè d’Hydrocarbures) en octobre. Les archives sont passionnantes pour elle, car elles permettent une découverte constante de l’histoire et de la mémoire du Burkina Faso. L’idée de mettre les choses en ordre pour faciliter les recherches et préserver la mémoire collective lui plait beaucoup. De plus, ces quelques jours de travail au FESPACO lui ont permis de se conforter dans son choix professionnel, la pratique l’a rassurée sur la vocation qu’elle a choisie.

KABORE Moumouni
est également adjoint en archivistique à l’IRA de Bobo. Il aimerait améliorer ses connaissances en archivistique, car les archives sont pour lui l’identité même d’un pays. Elles sont indispensables et le métier d’archiviste est essentiel pour faire fonctionner un pays.
