Le début de la journée a été des plus classiques, un rendez-vous à 8h00 afin de travailler sur le rapport d’audit, dont la forme a été repensée par Marc Trille afin de le rendre plus percutant : des sous-titres « choc » ont été ajoutés, afin que les idées soient comprises rapidement. Les participants ont alors remodelé leurs textes, afin d’écrire deux phrases complémentaires par sous-partie, permettant d’approfondir et d’appuyer le propos. Puis, l’instrument de recherche des « dix versements » réalisés a été mis en page pour être distribué dans la journée, avec le rapport d’audit, au directeur de la DFI de l’ENAM ainsi qu’au ministre de la Fonction publique.

Ce temps de finalisation des livrables du chantier-école s’est terminé à 10h00, afin que les participants et le chef de mission puissent prendre part à la conférence de presse tenue par le ministre de la Fonction publique. Celle-ci a regroupé plusieurs journalistes, dont des chaînes de télévision. Parmi les reportages, celui de Burkina Info TV qui est disponible via ce lien et à partir de 16:51.
Cet événement a permis de mettre en avant les travaux d’ASF au Burkina et plus particulièrement les chantiers-écoles, qui sont très appréciés des élèves de l’ENAM. Une manière de sensibiliser le plus de monde possible sur la question des archives, qui n’est pas forcément bien perçue.

Après un temps de photos plus ou moins officielles, les participants se sont retrouvés une dernière fois dans la salle de tri improvisée pour ce chantier-école. Un tour de table a été organisé pour recueillir les avis et impressions de chaque participant. C’est un bilan positif qui s’écrit, notamment par ces nouvelles rencontres et l’espoir que l’amitié née persiste dans le futur malgré des rapports hiérarchiques entre les catégories de fonctionnaires. Ces deux semaines ont aussi été un apprentissage intensif, un réel complément à la formation reçue, autant pour les élèves de l’ENAM que pour l’étudiante de l’UVSQ. Tout le monde remercie Marc avec grand enthousiasme !

Le mot d’Anne-Elise Guilbert-Tetart,
étudiante en Master 2 Gestion des Archives et de l’Archivage à l’UVSQ - Université Paris-Saclay
Cette expérience fut riche à tout point de vue, autant humainement qu’archivistiquement ! Il s’agissait d’un premier séjour en Afrique de l’Ouest, j’ai pu découvrir une population aussi chaleureuse que le climat qu’elle côtoie quotidiennement. Rencontrer d’autres étudiants dans le domaine des archives a été très inspirant pour comprendre quelles passions les documents peuvent susciter, pourquoi les conserver et comment les protéger. Il y a toujours cet amour du pays, de bien documenter son histoire en conservant le plus proprement possible les traces de son activité administrative. Être fonctionnaire est tout un mode de pensée et c’est avec grande joie que j’ai pu découvrir celui burkinabè. Mais au-delà de la rencontre de fonctionnaires en fin de formation, j’ai rencontré des amis dont les sourires ont égayé chaque journée !
Cette participation à ce chantier-école n’aurait pas été possible sans la confiance qui m’a été accordée par l’équipe pédagogique du master et celle d’ASF. Je tiens à remercier Madame Christine Martinez et Madame Lemaigre-Gaffier pour m’avoir permis de vivre cette aventure, qui restera à jamais gravée dans ma mémoire ; Marc Trille pour son accueil chaleureux et son écoute ainsi que pour m’avoir fait découvrir de multiples aspects de Ouaga ; Véronique Parmentier pour la mise en page quotidienne de ces petits comptes-rendus et sa réactivité sans faille.
Le mot de Marc Trille,
chef de projet et chef de mission ASF-France
Je tiens, à l’occasion du dernier compte-rendu de cette mission, à remercier sincèrement la direction et le personnel de l’ENAM, qui ont soutenu l’organisation et le bon déroulement de ce chantier-école, ainsi que Monsieur le ministre de la Fonction publique. Mes remerciements également aux élèves de l’ENAM pour leur active participation. Ils ont pu étudier et résoudre des problèmes pratiques qui se posent souvent aux professionnels des archives.
Enfin, je tire un grand coup de chapeau à Anne-Élise. Pour son premier séjour en Afrique et sa première participation à une mission d’ASF, elle a su faire l’unanimité pour son sérieux et sa compétence professionnelle. Son implication, son adaptabilité, son sens des responsabilités, son savoir archivistique, sa sociabilité et sa facilité d’écriture sont pour beaucoup dans la réussite de ce chantier-école.
