Assurer la conservation
Rapidement après l’effondrement du bâtiment, les archives ont été versées en vrac, au fur et à mesure du sauvetage, dans des cartons. Ces derniers ont été stockés dans un container maritime positionné dans un espace sécurisé (agent de sécurité, enceinte…), lui-même intégré dans un ensemble architectural semi-permanent.

Cette construction, notamment grâce à sa toiture, permet d’atténuer les effet du rayonnement solaire à l’intérieur de la structure métallique et donc de réduire les variations thermiques. Un système de ventilation mécanique vient compléter cette isolation et un thermo-hygromètre a été positionné afin de contrôler régulièrement (et donc tenter de maîtriser) les écarts.

Ce container a été aménagé, dans un premier temps, de rayonnages en bois. Ce matériau est propice au développement de diverses contaminations (champignons, insectes…), accélérateur de feu et moins résistant au poids. Cet espace a donc été entièrement repensé pour améliorer les conditions de conservation et l’accessibilité aux documents.

Malgré les difficultés pour trouver des équipements adaptés, le « magasin » d’archives est désormais composé de rayonnages métalliques traités anti-corrosion. L’aménagement a été précédé d’une grande opération de nettoyage des poussières et de traitement antifongique du sol en bois. Pour faciliter l’accès, le système d’ouverture a également été adapté à une utilisation classique et non plus maritime. Des rampes de lumière ont été installées dans l’allée centrale.
L’aménagement du container étape par étape












