Un soulèvement militaire a eu lieu très tôt ce vendredi matin, menant ainsi à une situation confuse à Ouagadougou et nous empêchant de sortir de nos logements respectifs. Cette situation semble très alarmiste, annoncée comme ça, mais nous sommes bien heureusement tous en sécurité chez nous.
On ne vous cache pas que nous sommes extrêmement déçus. Nous étions si près du but. Aujourd’hui, un sentiment de grande frustration se fait sentir car nous avons dû laisser la fin de l’étiquetage des bobines et du classement des affiches en plan.
Autre grosse déception et, indéniablement, la plus triste : nous avions créé de forts liens entre nous durant ces deux semaines et nous n’avons même pas pu nous dire au revoir. Heureusement, les réseaux sociaux nous permettent toujours de rester en contact, mais ce n’est pas la même chose !
Nous espérons que la délégation générale du FESPACO pourra reprendre le flambeau et ainsi continuer le travail engagé.
Le bilan reste tout de même très positif : nous avons appris les uns des autres, réfléchi collectivement sur des questions archivistiques, peaufiné nos connaissances, tissé des liens d’amitié.
Nous ne pourrions faire ce clap de fin sans remercier chaleureusement la délégation générale du FESPACO, Archivistes sans Frontières Burkina Faso et ASF-France, les étudiants de l’ENAM, de l’IRA Bobo-Dioulasso et de l’Université Norbert Zongo de Koudougou.
Nous espérons tous nous revoir l’année prochaine afin de véritablement terminer la mission au FESPACO : il reste encore à traiter et classer les photos, une partie des archives administratives et la salle B de la cinémathèque.
Note de la rédaction
Nous devons aux lecteurs de ce carnet de mission la fin de l’histoire : après être restées à Ouagadougou quelques jours de plus que prévu, en raison de la fermeture de l’aéroport, Charlotte et Léna sont rentrées en France le jeudi 6 octobre.
Nous les remercions d’avoir tenu quotidiennement ce carnet pendant deux semaines et nous souhaitons à tous les participants de ce chantier-école le succès dans leurs projets.
Le bureau d’AsF-France