La licence SID est une formation assez généraliste sur les métiers des bibliothèques, de la documentation et des archives. La promotion de Blandine, Hamado et Eve-Marie accueille 35 étudiants. Tous devront soutenir un mémoire et une soutenance en Licence 3.
Pour cette année en licence 2, nos trois étudiants devaient réaliser un stage d’un mois. Ils ont tous les trois intégré un des services d’archives de Bobo dans lesquels on les a informé de la mission d’ASF. L’année universitaire ne reprenant que le 5 octobre, ils ont souhaité se joindre à nous afin d’approfondir leur stage.
Blandine Bayili
Blandine est entrée en filière SID par méprise. Elle voulait initialement faire de la communication et pensait que cette licence pro la préparerait. Même si elle n’a aucun regret sur la direction prise, elle tentera à l’issue de sa Licence d’intégrer tout de même un master en communication avec l’espoir qu’une passerelle existe. A défaut, elle tentera le concours d’archiviste d’Etat pour travailler dans le secteur public. Elle cherchera un poste dans une société d’archivage en cas d’échec au concours. Des trois, elle a déjà une idée de son mémoire de fin de Licence « La réorganisation des archives du gouvernorat des Hauts Bassins ». Un sujet de circonstance ! Nous avons d’ailleurs vu ensemble son plan.
Hamado Kouraogo
Hamado a choisi cette filière sur le conseil de ses ainés et pour son aspect professionnalisant. Toutefois, conscient des difficultés à trouver un poste avec une seule Licence, il cherchera en premier lieu un emploi dans une société privée d’archivage pour y faire du conseil ou du classement. Comme un grand nombre d’étudiants passent les concours de la catégorie B ouverts dès le niveau bac, il envisagera, après quelques années d’expériences professionnelles, de passer soit le concours d’élève-conservateur de l’ENAM soit de monter sa propre société en archivage.
Eve-Marie Sawadogo
Eve-Marie aime l’écrit. Elle se destine plutôt au métier de bibliothécaire avec le projet d’ouvrir sa propre médiathèque privée. En attendant de trouver l’argent nécessaire à la concrétisation de son projet professionnel, elle travaillera dans les archives à l’issue de sa licence. La filière archives est en effet plus recruteuse que celle des bibliothèques. Pour autant, elle a déjà commencé à chercher des partenaires financiers afin que son rêve de proposer des livres, des CD, des jeux vidéos, des BD, une connexion internet stable... se réalise rapidement car si ce type de structure existe probablement à Ouagadougou, il est rare d’en trouver ailleurs dans le pays. La seule bibiothèque à Bobo, ville de près d’un million d’habitants, est celle du centre culturel français. Si son projet fonctionne, elle envisage d’aller suivre un master au Sénégal, en France ou au Canada.