Des archives plus familières
Après la cinémathèque et les affiches, tournons-nous aujourd’hui vers cet ambitieux projet du troisième groupe, dédié au traitement des archives administratives.
Le travail n’a pu démarrer qu’après avoir établi un état des lieux, s’être accordé avec le FESPACO sur les archives à traiter et en avoir mesuré la volumétrie.
Ces documents se trouvaient dans des armoires ou dans les couloirs du bâtiment administratif.
Nous sommes partis du principe que nous allions classer ces archives comme s’il s’agissait de versements, avec une numérotation en série « F » comme « FESPACO » et en sous-séries 1F, 2F, 3F, etc.
Nous avons commencé à traiter la sous-série 1F se trouvant dans les armoires du bureau attribuées aux affiches (cf. article précédent). Nous n’avons pas pu reprendre l’ordre de cette sous-série, car elle a déjà fait l’objet d’un classement sans cote par l’archiviste du FESPACO. Nous avons donc conservé l’ordre initial tout en y ajoutant des cotes. Nous avons également commencé à traiter un lot d’archives en vrac, qui sera classé en sous-série 2F.
Une chance pour nous... un local spécial et tout neuf nous a été attribué pour traiter ces archives.
Concernant notre organisation, nous avons chacun pris une liasse, que nous avons analysée en lui attribuant une cote provisoire. Lorsque nous arriverons à la fin de ce « versement », nous reclasserons le tout par thème.
Par exemple, rassembler l’ensemble des archives concernant le Conseil d’administration ou encore celles de l’organisation des différents FESPACO, etc.
Les grandes typologies
Parmi les archives administratives identifiées, nous retrouvons essentiellement :
– celles liées à l’administration interne ;
– celles sur l’organisation du festival ;
– les correspondances des différents services du FESPACO ;
– des conseils d’administration.
Un travail au long cours
En plus des archives énumérées ci-dessus, nous en avons trouvé d’autres dans deux autres bureaux administratifs. Un en particulier a attiré notre attention : celui de la direction des affaires financières, dans lequel se trouvent au moins 30 mètres linéaires de boites.
Même en restant très optimistes, nous ne pensons pas pouvoir aboutir à un traitement complet de ces archives administratives. La question commence donc à se poser sur l’éventualité de mener à bien ce projet sur deux ans, au vu de l’ampleur des archives à traiter : qu’elles soient administratives, audiovisuelles (pour la cinémathèque) ou photographiques.
Les profils du jour
SANA Karidiatou (à gauche)
est élève à l’ENAM, en formation dans les archives. Elle aime l’histoire et en savoir plus sur son pays. Elle voudrait donc participer à la mémoire du Burkina Faso et faire du métier d’archiviste un métier plus reconnu.
WERNER Charlotte (à droite)
est étudiante en deuxième année de master Gestion des Archives et de l’Archivage à l’Université Saint-Quentin-en-Yvelines - Paris-Saclay. Ce chantier-école est, pour elle, particulièrement intéressant, parce qu’elle aimerait se spécialiser dans les archives audiovisuelles et musicales afin de contribuer activement à leurs patrimoines respectifs. C’est la première fois qu’elle a affaire à un fonds d’archives qui touche ses centres d’intérêt, cela la rend très enthousiaste (et cela se voit sur la photo) !