Une fois sur place nous nous rendons vite compte que l’orateur parle du développement économique de l’Afrique et non du sujet attendu. Passant outre cette surprise nous restons à la conférence, par ailleurs très intéressante. Nous nous dirigeons ensuite au département d’anthropologie pour en savoir plus sur la conférence initiale et nous apprenons qu’elle a en réalité été annulée. N’ayant pas eu accès à internet de la journée, nous n’avions malheureusement pas reçu l’information.
Nous profitons de notre présence ici pour saluer les universitaires avec qui nous étions entrés en contact avant notre départ. L’historien Shiferaw Bekele n’était pas dans son bureau, mais nous avons rencontré son collègue, David Chapple qui a pu nous donner quelques informations.
Malgré une heure déjà avancée, nous décidons de poursuivre vers le Centre français d’études éthiopiennes afin de nous présenter au directeur avec qui nous avons rendez-vous le mardi suivant, à l’ambassade. Ce dernier étant à l’extérieur, nous retournons à l’hôtel où nous tentons avec difficulté de nous connecter à Internet. La connexion est très aléatoire : si l’accès à la messagerie est en général possible, l’accès aux réseaux sociaux (notamment Facebook et Twitter) est complètement bloqué.
Le lendemain, samedi, nous allons du côté de l’ancienne gare du centre-ville dans le but d’obtenir un rendez-vous avec le directeur général de la compagnie de chemin de fer que nous n’étions pas parvenus à joindre avant de partir. Celui-ci étant absent, des agents nous conseillent de revenir le lundi. Nous en profitons pour faire le tour des bâtiments et prendre quelques photos. Nous constatons alors que les rails ont été retirés, à l’exception d’un court tronçon sur lequel repose une vieille locomotive.
Le train ne reviendra donc pas à la gare…